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En août 1914, Nicolas Diepart, originaire de Chaineux et marié à Jeanne Doutrepont, est membre de la Garde Civique de Verviers. Il raconte les mésaventures de la Garde Civique de Verviers durant les premières semaines d’août, déplacée de ville en ville, sans participer aux combats et ensuite pour être dissoute en laissant ses membres dans l’embarras.
Commentaire de Joël Baum (sur facebook)
« Très intéressant récit et une source inédite sur la mobilisation de la Garde-civique de Verviers en août 1914. Plusieurs éléments viennent confirmer et compléter certains déjà connus. Ce garde-civique devait faire partie du 1er ban des « bleus » (infanterie de la Garde-civique). Verviers comptait également un bataillon de chasseurs-éclaireurs. Ce dernier fut envoyé le 02/08/1914 pour garder les tunnels ferroviaires de Nasproué, Dolhain, Hombourg et Stavelot avant leur destruction par le génie. Le second ban, qui était légalement « sédentarisé », composé des gardes les plus âgés, resta à Verviers pour des fonctions de maintien de l’ordre et de police jusqu’à l’arrivée des Allemands. Le problème de la Garde-civique est que pour être officiellement « mobilisée », cette mobilisation devait faire l’objet d’une loi votée au Parlement, ce qui ne fut pas fait. Sa « réquisition » provient d’un ordre émanant du général Léman, commandant militaire de la 3e division d’Armée (Liège). Entre 1914 et 1918, la Garde-civique continua d’exister et fut réquisitionnée par les autorités allemandes pour effectuer des tâches de maintien de l’ordre et de police, il s’agissait de patrouilles dans les rues, accompagné de soldats allemands, pour veiller au couvre-feu, et éviter les trafics divers de marchandises. »