L’Abbé René DEMOLLIN, titulaire de la 4° latine au Collège Royal Marie-Thérèse exigeait de la précision en réponse à ses interrogations et exprimait constamment cette exigence en se disant » Adversaire acharné de l’a- peu-près ». A la Saint René, ses élèves ne ratèrent pas l’occasion de lui offrir notamment une coffret de cartes de visite reprenant cette exigence, coffret qu’il accepta avec un grand éclat de rire, malgré une faute d’orthographe dans son nom !
Et en plus de la faute d’orthographe dans son nom, l’abbé fit remarquer à ses élèves que » à peu près » s’écrivait « à-peu-près ». Il s’agissait d’un nom commun. ( Guy Closset )
Il a été le dernier aumônier de la Seigneurie du Remoudou, et dans ce cadre, je fut amené a faire un panégyrique retraçant sa carrière. Enorme souvenir et beaucoup de respect et d’émotion, et plus personnellement il s’invitât à l’ improviste pour la naissance de Philippe mon fils en 1988 et ce fût un bonheur total de partager son érudition.( Pierre Leconte )
Que de bons moments partagés. Je me rappelle surtout d’un de ses meilleurs conseils : si un homme se permet de lever sa main sur vous, ce sera la première et dernière fois, prenez ce que vous avez sous la main, rouleau à pâtisserie ou autre et signifiez lui. sage conseil qu’on aurait dû enseigner à beaucoup de jeunes filles! Comme nous étions sa classe préférée, nous avons fait notre repas de fin d’année dans son jardin, un barbecue avec notre professeur principal dont j’ai oublié le nom. J’ai le grand privilège d’avoir un mot de sa part, signé sur mon tablier. J’ai gardé contact longtemps par écrit même mariée depuis le sud de la France et lui rendais visite à l’occasion. Hélas j’ai suspendu celui ci suite à l’annonce de son décès par Maman qui a fait une confusion d’identité sur le journal le Jour. Apprenant la confusion plusieurs années après, suite à son décès, j’ai tjs regretté qu’il ait pensé que je l’avais oublié. ( Sabine Gréco-Lieutenant )