C’est la photo du char allemand à Stavelot, près du pont de l’Amblève. ( Stefano Rossa )
L’instituteur du village, qui avait fait la 1e à l’age de 17 ans en fuguant pour rejoindre l’armée Belge via les Pays Bas et ayant été recruté pendant la 2nde par l’abbé d’Orval (peut-être rencontré via les scouts entre 2 guerres) pour le réseau de résistance locale assistant les évadés venus d’allemagne, est celui qui, en voyant les allemands arriver à Stavelot, et sachant les américains au nord, est parti à pieds signaler la présence de la colonne blindée allemande passant et renseigner les premiers tirs de barrage pour bloquer la direction de Trois-ponts. Comment a-t-il réussi à se faire prendre au sérieux par les militaires américains? Mystère. Sa femme et ses enfants dans les bois par -40, hébergés dans les fermes isolées – direction la belle famille en France, avec pour consigne « si les souliers sont propres, c’est des indic ». Il se raconte dans la famille que, les allemands ayant appris qu’un membre de la résistance locale était marié à une française, ont fouillé les registres. Le mariage ayant été célébré en France, dans les actes mentionnant le couple (baptême?), le nom du village d’origine de la mariée y est mentionné, mais pas le fait que c’est un village français, ce qui les a sauvé – et me permet d’être là aujourd’hui. Par ailleurs, le médecin de la colonne aurait lancé un « on reviendra » aux habitants lors de la retraite initiale, et la colonne serait effectivement celle qui est revenue ensuite – ce qui pourrait expliquer les exactions (information non confirmée de mon côté). Malheureusement, aucun écrit pour corroborer ces histoires de famille. Restent les décorations, qui elles sont bien réelles et de plusieurs pays. ( khongbietso ) |
c’est la photo du char allemand à Stavelot, près du pont de l’Amblève.
Bravo et merci du précieux renseignement..
Tigre Royal ,Tigre 2 !!!!
Engins de la colonne Peiper !! Lors de la bataille des Ardennes
Colonne stoppée, bloquée le 22 décembre 1944
Bloquée à la Gleize
Bonjour,
Les jeunes présents sur cette photo ont-ils été identifiés ?
Je recherche des souvenirs de la famille Henri PIRSON, époux Thérèse LEVARLET.
Parents de 9 enfqnts.
Merci pour toute information ( journaux, photos, souvenirs, …).
Bien cordialement.
L’instituteur du village, qui avait fait la 1e à l’age de 17 ans en fuguant pour rejoindre l’armée Belge via les Pays Bas et ayant été recruté pendant la 2nde par l’abbé d’Orval (peut-être rencontré via les scouts entre 2 guerres) pour le réseau de résistance locale assistant les évadés venus d’allemagne, est celui qui, en voyant les allemands arriver à Stavelot, et sachant les américains au nord, est parti à pieds signaler la présence de la colonne blindée allemande passant et renseigner les premiers tirs de barrage pour bloquer la direction de Trois-ponts. Comment a-t-il réussi à se faire prendre au sérieux par les militaires américains? Mystère. Sa femme et ses enfants dans les bois par -40, hébergés dans les fermes isolées – direction la belle famille en France, avec pour consigne « si les souliers sont propres, c’est des indic ».
Il se raconte dans la famille que, les allemands ayant appris qu’un membre de la résistance locale était marié à une française, ont fouillé les registres. Le mariage ayant été célébré en France, dans les actes mentionnant le couple (baptême?), le nom du village d’origine de la mariée y est mentionné, mais pas le fait que c’est un village français, ce qui les a sauvé – et me permet d’être là aujourd’hui.
Par ailleurs, le médecin de la colonne aurait lancé un « on reviendra » aux habitants lors de la retraite initiale, et la colonne serait effectivement celle qui est revenue ensuite – ce qui pourrait expliquer les exactions (information non confirmée de mon côté).
Malheureusement, aucun écrit pour corroborer ces histoires de famille. Restent les décorations, qui elles sont bien réelles et de plusieurs pays.